LE JOUEUR D’ÉCHECS

De Stefan Zweig
Adaptation et interprétation : André Salzet
Mise en scène : Yves Kerboul

Durée 1h10

1941. Zweig, fuyant le nazisme, est au Brésil. Il écrit à son ex-femme « J’ai commencé une petite nouvelle sur les échecs, inspirée par un manuel que j’ai acheté pour meubler ma solitude… ». Le Joueur d’échecs sera sa dernière nouvelle, publiée après sa mort. Elle fait partie des « classiques » de l’écrivain, homme humaniste et pacifique, juif, effaré par le contexte politique.

Les lecteurs de ZWEIG connaissent bien l’intrigue fascinante du Joueur d’échecs.
Les autres la découvriront et la conserveront pour toujours en mémoire. Nul besoin d’être joueur soi-même. La nouvelle de Zweig est limpide : un défi lancé par un passager résigné, mystérieux, à l’occasion d’un voyage maritime, au champion du monde d’échecs Czentovic, arrogant, imbu de sa personne.

Cette nouvelle se veut le reflet d’une période de l’Histoire où le monde va basculer. L’échiquier n’est que l’ombre du nazisme. Les parties d’échecs ne sont que le reflet d’un duel entre la barbarie et l’esprit.
Pour interpréter les multiples personnages de ce récit qui vous tiendra en haleine, un homme : André SALZET.

« Une sobriété et une intensité dramatique exceptionnelle »
« A. Salzet, bouleversant, fait ressortir toute la force du texte de Zweig »
« Le jeu subtil et efficace du comédien permet à chaque personnage d’exister pleinement et à cette histoire de prendre la dimension d’un thriller halluciné. »

Quant à la mise en scène de Yves Kerboul, « précise et sobre, elle donne toute son ampleur et son efficacité au récit. »

Spectacle proposé par la Compagnie Carpe Diem